Une qualité de l’air modérée est acceptable, mais si les personnes qui sont exceptionnellement sensibles à la pollution sont exposées pendant 24 heures, il peut y avoir un problème de santé, selon les informations recueillies.
Pour rappel, l’intensification des feux de brousse et de forêts à proximité de la Capitale favorise la pollution de l’air, outre le trafic routier et le brûlage des déchets tout au long de l’année. Les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires sont les premières victimes. Les conséquences vont de symptômes bénins comme la toux ou les yeux irrités, à des pathologies lourdes comme les crises d’asthme ou les maladies cardiovasculaires. Plus l’exposition est longue, plus le risque est élevé, selon les informations émanant de l’Initiative pour le développement, le restauration écologique et l’innovation (INDRI).
Pour faire face à la pollution de l’air, cette organisation à but non lucratif suggère de réduire les feux à ciel ouvert et d’éviter le brûlage des déchets. Porter un masque adapté lors des pics de pollution est également recommandé, notamment pour les personnes sensibles. Aérer son logement au bon moments de la journée est aussi indispensable. Quant aux feux de brousse, l’INDRI a co-élaboré 10 principes de lutte, avec une centaine d’acteurs. Pour sa part, le ministère de l’Environnement et du Développement durable avance que des mesures de prévention des feux, notamment au sein des aires protégées, sont adoptées. Le renforcement des patrouilles en fait partie, d’après le directeur de reboisement et de la lutte contre les feux, Hanitra Rarivomanana. Les citoyens sont également encouragés à signaler les cas et dénoncer les auteurs, considérés comme des criminels environnementaux. En ce qui concerne les cas de feux enregistrés à Menabe-Antimena, touchant la zone reboisée de l’Allée des Baobabs, ainsi qu’à Ankarafantsika, des investigations s’enchaînent pour identifier les criminels...
Recueillis par P.R.







